Droit

Prolonger la guerre est un crime contre la paix – et contre l'humanité

par Alfred de Zayas,* Genève

(9 août 2022) Les procès de Nuremberg et les principes de Nuremberg n'ont pas entièrement perdu leur pertinence. Nonobstant les multiples violations des normes de Nuremberg par de nombreux pays depuis 1946, ils sont encore plus cruciaux aujourd'hui à la lumière de la prolifération des armes de destruction massive, qui mettent en danger la survie de l'ensemble de l'humanité. Les Nations unies sont appelées à développer des stratégies préventives et à assurer la résolution pacifique des conflits.

Le pouvoir nu et Julian Assange

par William J. Astore*, Etats-Unis

(20 juin 2022) Le pire crime que l'on puisse commettre, aux yeux des puissants, est de les embarrasser et de révéler leurs crimes. C'est ce qu'a fait Julian Assange, notamment à propos des crimes de guerre commis par les Etats-Unis en Irak, et c'est pourquoi il est traqué et puni.

Deux poids deux mesures au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies

Alfred Zayas,* Genève

(11 juin 2022) Nul n’ignore que le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies sert essentiellement les intérêts des pays occidentaux et développés, et que son approche de tous les dossiers relatifs aux droits de l’homme n’est pas globale. Le chantage et l’intimidation sont des pratiques courantes et les Etats-Unis ont démontré qu’ils disposaient d’un «soft power» suffisant pour amadouer les pays plus faibles.

Pourquoi l'intervention de la Russie en Ukraine est légale au regard du droit international

par Daniel Kovalik,* Etats-Unis

(30 mai 2022) Dans le cas de l'intervention militaire de la Russie dans son pays voisin, on peut affirmer que Moscou a exercé son droit à la légitime défense, car le conflit avec l'Ukraine n'a pas seulement éclaté le 24 février dernier.

«La Fédération de Russie a respecté le droit international en vigueur»

par Wolfgang van Biezen

(22 mai 2022) (Réd.) L'intervention militaire de la Russie en Ukraine est généralement qualifiée de contraire au droit international. Pourtant, la situation n'est pas aussi claire qu'il n'y paraît à première vue du point de vue du droit international. L'avis consultatif de la Cour internationale de justice sur la sécession du Kosovo de 2010 joue un rôle décisif dans l'évaluation, comme le montre l'auteur dans son enquête éclairante.

Fausses nouvelles, fausse histoire, faux droit

par Alfred de Zayas*, Genève

(4 avril 2022) Les «fausses nouvelles» sont un phénomène très répandu – non seulement en temps de guerre, mais aussi dans les relations politiques et économiques quotidiennes. Les fausses nouvelles ne sont pas seulement diffusées par les gouvernements et leurs mandataires, mais également pratiquées par le secteur privé, par les conglomérats médiatiques, par les individus dans leur correspondance, leurs commérages, les médias sociaux et sur Internet.