Suisse

La neutralité n'a rien à voir avec de l’insensibilité et un manque de solidarité

(13 mars 2022) Réd. De manière équivoque et contraire à la bonne tradition du pays, le Conseil fédéral s'est rallié le 28 février 2022 aux sanctions de grande ampleur prises par l'UE contre la Russie. La Suisse n'est ni membre de l'UE ni de l'OTAN, et ne fait partie d'aucune alliance avec l'Ukraine ou la Russie. Il était attendu du Conseil fédéral de trouver une solution diplomatiquement équilibrée et «bien suisse».

«Süddeutsche Zeitung» et «Tages-Anzeiger» tirent à boulets rouges sur Nils Melzer

Pourquoi le rapporteur spécial suisse de l'ONU est-il ainsi diffamé?

(26 février 2022) ts. Le rapporteur spécial de l'ONU Nils Melzer* a annoncé qu'il démissionnait prématurément de son poste. Cette décision a été prise à la suite de la publication d'articles dans le «Süddeutsche Zeitung» et le «Tages-Anzeiger» de Zurich, qui ont porté atteinte à sa réputation. Nous publions ci-dessous la mise au point de Nils Melzer à l'égard du «Süddeutsche Zeitung». Le journal a refusé de reproduire sa réponse.

Agriculture

«Nous voulons assumer notre rôle de bâtisseur de ponts»

Environ 1400 jeunes ont goûté à l'air de la ferme l'année dernière

par Jonas Ingold

(29 janvier 2022) LID. Dans cette interview, le directeur d'Agriviva, Ueli Bracher, dresse un bilan et aborde les défis de l'avenir.

Votation populaire fédérale du 13 février 2022

Les éditeurs veulent faire passer les contribuables à la caisse

L’acceptation du «paquet médiatique» permettrait à Tamedia, Ringier et CH-Media de profiter de plus de 50 millions de francs par an

par Jimmy Sauter, K-Tipp

(20 janvier 2022) Davantage de liberté et de diversité d'opinion: c'est avec cette promesse que les éditeurs de journaux font campagne pour le Oui au «train de mesures en faveur des médias». Ils livrent pourtant toujours plus de bouillie uniforme. Ces dernières années, les trois plus grands éditeurs ont racheté de nombreux journaux et ont fusionné des rédactions.

Référendum fédéral – Récolte de signatures!

Non au don d'organes obligatoire!

par Gret Haller*

(6 janvier 2022) A l'avenir, les prélèvements d'organes seraient possibles, sauf si l'on s'y oppose expressément. Le délai référendaire expire le 20 janvier 2022.

Jusqu'à présent, il fallait avoir expressément consenti à un prélèvement d'organes, c'est donc la solution du «consentement explicite» qui s'appliquait. La révision de la loi sur la transplantation, contre laquelle le référendum a été lancé, prévoit désormais le passage au consentement présumé.

Le prélèvement d'organes serait autorisé dès lors que l'on ne s'y est pas expressément opposé. La loi prévoit que l'on doit s'inscrire dans un registre si l'on veut s'opposer au prélèvement d'organes.

Non au «contre-projet» du Conseil fédéral

Prélèvement d'organes: préserver les droits de l'individu

Le «principe du consentement présumé» transforme les personnes ne pouvant s'y opposer en fournisseurs d'organes

par Christoph A. Zenger*

(14 décembre 2021) réd. Cet article a été publié dans la NZZ le 17 février 2021, avant le retrait conditionnel de l'initiative populaire fédérale.